• aujourd'hui !

    Je vous invite à lever votre verre à toutes les Catherine, catherinettes et autres Cathy.
    Par ces temps de grisaille et de froidure naissante, rien de tel qu'un punch café/vanille.

    3/4 litre de rhum blanc, à 50° (le moins cher, pas ces cochonneries hors de prix et trafiquées pour les palais européens)
    2 kapoaky de lait concentré sucré
    1/2 kapoaky de sucre de canne
    3 cuillères à soupe d'essence de vanille, ou 1 cuillère à soupe d'essence et deux gousses de vanille
    1 grande tasse ou un mug de café (du Nes fait parfaitement l'affaire)

    Mélanger tous les ingrédients - si vous utilisez les gousses de vanille, procéder comme suit : , d'abord aplaties à la lame de couteau, puis fendues en deux sur la longueur, extirper les graines, les incorporer au mélange ainsi que les gousses.

    Fermer la bouteille, agiter vivement, laisser 24h au frais avant de consommer.
    Se conserve très bien au frigo, toujours agiter avant de servir, par contre.

    Rappel : le kapoaky, c'est ça :

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  • Dana va me maudire, je lui pollue son thème de la semaine.
    Chez nous, en périgord/Lot-et-Garonne, dans nos milieux paysans, (chez les bourgeois, ché pas), tout évènement festif passait par le tourin.
    Un mariage ? Bon, après la cérémonie, les agapes de circonstances, le bal, les mariés allaient consommer l'union bénie, pendant que les invités continuaient à s'amuser, puis, inévitablement, quelqu'un lançait : "On leur porte le tourin?", et hop, tout le monde allait enfoncer la porte des jeunes époux qui, connaissant la tradition, attendaient sagement...............;
    Une soirée de fête, une partie de cartes. la soirée s'englue, on s'endort.. "et si on allait porter le tourin à Machin?" Sitôt dit, sitôt fait, en avant chez Machin. Qui prend le relais "bon, c'est pas tout, maintenant on va le porter chez Truc...." et le tour du village se faisait, en procession, chez les uns, chez les autres, avec le tourin toujours refait chez le dernier visité pour aller chez le prochain.
    Au sortit d'un bal, d'une veillée funèbre, tout prétexte était bon, pour aller porter le tourin.
    Je n'ai pas connu cette époque bénie, mais j'ai souvent entendu mes parents et mes grands-parents en parler, des trémolos dans la voix : "tu te souviens quand on allait porter le tourin chez XXX?"



    Ahhhhhhhhhh le tourin, c'est quoi ? pardon, j'explique :

    - une bonne tête d’ail
    - 1 oeuf
    - 1 litre d'eau

    - une cuillère de graisse de canard, ou sinon un filet d’huile
    - une cuillère de farine
    - un filet de vinaigre
    - vermicelle

    Préparation :
    Peler la tête d’ail et mettre les gousses à blondir (à peine) dans la graisse de canard ou l’huile chaude.
    Ajouter très vite la farine, bien mélanger et verser l’eau.

    Qand l’eau bout, rajouter du vermicelle, casser l'œuf en
    gardant le blanc à part. Mélanger au jaune quelques gouttes de vinaigre. Laisser tiédir après cuisson des pâtes, puis  rajouter le jaune vinaigré , à petit feu et en tournant pour ne pas que l’œuf coagule. Rajouter le blanc, toujours en tournant. Rajoutez sel, poivre, puis servez.

    Les pâtes ne sont pas obligatoires, moi, j'ai toujours connu le tourin au vermicelle, mais on peut servir sur des tranches fines de pain rassis, ou simplement co
    mme ça.
    La coutume veut, toujours chez mes ancêtres paysans, que l'on fasse chabrot, ensuite. On rajoute, lorsqu'il reste un peu de soupe au fond de l'assiette, du vin rouge, on mélange et on boit directement à l'assiette .....

    J'ai trouvé la photo du papy sur Gogol, j'étais loin d'imaginer quand je voyais le mien faire chabrot (en lot-et-garonne, on dit chabrol) qu'un jour j'en parlerais au monde entier !

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