• Le menu en conserves à la cantine de Liza ne serait pas complet sans dessert.
    Alors j'ai apporté un gâteau chocolat et nashi.

    Pour cela il faut
    - 1 boite de crème fraîche
    - 1,5 kapoaky de farine
    - 1 kapoaky de sucre
    - 1/2 kapoaky d'huile
    - 1 kapoaky de chocolat en poudre
    - 3 oeufs
    - 1 nashi
    - 1 sachet de levure chimique


    Jeter tous les ingrédients dans une terrine,  bien mélanger pour obtenir une pâte onctueuse.
    Peler le nashi, le passer à la mandoline pour obtenir de fines lamelles, rajouter à la pâte.
    Disposer l'ensemble dans un plat à four préalablement beurré et fariné.
    Mettre à four chaud, (fainéante, comme toujours, je laisse le thermostat au maxi).
    Quand ça commence à sentir bon dans toute la maison, il est temps d'aller donner un coup de couteau dans le gâteau; Si la lame ressort sèche, on éteint le feu, on recouvre le tout d'un papier alu, et on laisse refroidir dans le four. Sinon, baisser le thermostat et laisser finir de cuire tout doucement
    Ah, le kapoaky (prononcer kapouok), c'est quoi ?
    C'est ça :
    Un kapoaky = 2 



    Très utile, cet ustensile. Pour le riz rond, celui qui colle, le seul qui convient pour le riz au lait, il faut 1 kapoaky pour 2 personnes. Haricots rouges secs, pour le chili, 1 kapoaky par personne ; idem les haricots coco, les pois chiches. On achète d'ailleurs au kapoaky, au marché.
    Pour le punch café/vanille...... euh, là, je vous donnerai la recette au grand complet
    Eh oui, on ne revient pas indemne de Madagascar, on garde des habitudes
     
     

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  • Pour le thème du mois, chez Kri, j'avais, trop en avance, évoqué notre tracteur.
    Alors je me recale dans les délais.

    Lorsque nous sommes arrivés à Madagascar, la question s'est posée d'acheter une voiture. Oui, mais quoi ?
    Les 4x4?  Moui, mais c'est hors de prix, ça tombe souvent en panne (sisisi, je vous jure, le sable, l'air salin ça tue, et les pièces, faut les faire venir de Tana, ça met 15 jours ou 3 mois à arriver), ça s'ensable (ça aussi, je vous jure : ces gros trucs, ça pèse trop lourd, et malgré les 4 roues motrices, le nombre de ces veaux que nous avons vus coincés au milieu de la piste.........)
    Alors, suivant les conseils de notre taxi attitré, nous avons acheté une 4L : "tu comprends, patron, c'est pas lourd, ça passe partout sur le sable, les pièces tu trouves partout et tout le monde sait réparer si tu tombes en panne).
    Mais, le défaut majeur de ces voitures, c'est que, quand il fait 35° à l'ombre, tu péris facilement par suffocation, là-dedans, parce que la ventilation, c'est pas ça..............
    Donc, avec l'aide d'Eric, carrossier de génie, et de Mr Croc, jamais à court d'invention, voici ce qui est arrivé.
    Du véhicule d'origine :

    en passant par les phases transitoires, découpage, ponçage, apprêt, rehaussage du chassis,  (Eric, avec le T shirt jaune)



    nous avons obtenu ceci :

    et ça marche !

    Pratique, ça sert à tout. Du transport de meubles

    à celui des employés

    Entre temps, nous avions fait peindre le nom et le numéro de téléphone de l'hôtel dessus, puis, la réputation de l'excellence de notre chauffeur et de l'invincibilité de ces voitures ayant provoqué une forte demande de la part de nos confrères et autres touristes,  avons dû agrandir la flotte.
    Lorsque nous avons réceptionné les autres voitures, ce fut la fête. par contre, Nestor, le chauffeur en chef refusa que la sienne fût découpée :

    Et nos clients étaient ravis d'aller se balader ou de repartir avec :

    Trinity, d'ailleurs, profita largement de ce moyen de transport, vous avez pu la voir, partant pour la plage, dans le billet consacré à Kata.

    Et c'est vrai, plus besoin de garagistes, les chauffeurs mettaient la main à la pâte, si nécessaire.

    Le réservoir d'essence est plein de trous ? Qu'à cela ne tienne, on relie un jerrycan en direct au moteur (merci, Claire, pour la photo), très pratique pour le plein, et on connait la consommation : un aller retour en ville (28 km, 1h30 de route) = un jerrycan - 3 litres!

    L'air salin bouffe les fils des clignos et autres phares? Pas de problème ! Pas de chatterton ? No problémo, on découpe les sachets qui enveloppaient les fruits et légumes au retour du marché :

    Le bonheur, j'vous dis, que ces voitures (photo : Claire, encore ) :


    Et vous savez quoi ? Ici, en France, on vient d'en acheter une, de 4L !


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  • c'est le thème du concours photos, chez Dana.
    Bien sûr, je vous emmène au marché à Tuléar.......

    Nous avons deux marchés : le Bazary Be, le grand marché, en plein centre ville, bien visible, ouvert tous les jours sauf le dimanche, de 7h00 à 18h00,et Sakama, excentré, connu des seuls malgaches et Zanatany (européens nés à Madagascar, ou intégrés), dans une enceinte close, vrai labyrinthe, où l'on se perd avec bonheur, et d'où l'on revient en portant ses achats sur sa tête (ça, malgré mes multiples essais, au grand bonheur de mes employés, je n'y suis jamais arrivée)
    Bien que je fasse mes emplettes chez Madame Yolande, au bazary be, qui me réservait ses meilleurs produits, j'aimais aller rôder à Sakama, bien plus folklorique.......
    Aux deux, on trouve à foison, fruits, légumes, viande, volaille, brèdes, épices, vêtements, poisson, tissus, vaisselle, mercerie, lambahoany, et le bonheur de fouiner, discuter, marchander, plaisanter, dans le bruit, la poussière, la cohue, la musique...............
    Roger de Tuléar a enregistré un clip à Sakama, d'ailleurs, où il vante tous les produits. le refrain dit à peu près : au marché, on trouve de tout,, à Sakama, on trouve le reste............ évidemment au son du tsapiky, la musique du sud ..........
    Regardez le clip ............ les  poissons sont des marguerites, gros poissons plats, à l'épine centrale horriblement piquante, mais sans arêtes, et à la chair proche de celle de la truite.

     

     


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  • Dana, fais ce que ton coeur te dicte,
    Mets à la voile

    Pars
    Et surtout ne te retourne pas

    Reste zen

    Et, non pas adieu, mais
    Au revoir



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  • à Madagascar.
    Pour le thème de la semaine chez Dana
    Ben oui, les traditions en France, mes blogopotes vont s'en charger, alors, voyageons, que diable!
    Et puisque nous arrivons à la Toussaint, parlons du décès,.


    (je ne vous en voudrai pas de pas supporter la vidéo jusqu'au bout. J'aime la musique malgache, elle me manque, mais là...........Pour avoir eu des enterrements à deux pas de chez moi, avec la musique non-stop, vraiment non-stop, 24h/24, il m'est arrivé de craquer au bout de 36h et d'aller dormir chez un hôtel ami. Au bout d'un moment, on a les tripes et les nerfs qui tressaillent à chaque accord de cette fichue guitare, et des envies de meurtre surgissent. Quand j'ai débarqué à l'hôtel en clamant : "tu as une case de libre ? Il y a un bal poussière à côté de chez moi, pour un enterrement" la réponse a fusé, immédiate : "ouh là, prends le 5!" )

    Le décès, donc,  donne lieu à de grandes fêtes, au cours desquelles on danse, on chante, et le défunt est aux premières loges. Le cercueil est violemment secoué dans tous les sens par l'équipe de porteurs qui exécutent une danse saccadée pendant que les femmes battent des mains et que d'autres hommes brandissent leurs sagaies Une fois le défunt porté à son tombeau et enterré, un monument à sa mémoire y est élevé. Le sacrifice d'un ou plusieurs zébus accompagne la cérémonie qui peut se dérouler sur plusieurs jours avec des veillées nocturnes accompagnées de chants et de danses. La fête s'achèvera par un festin pendant lequel la viande des zébus sacrifiés sera partagée entre tous les convives, et le rhum coulera à flots, . L'importance de la fête est en rapport avec la richesse du défunt et c'est parfois un troupeau de plusieurs dizaines voir centaines de têtes qui sera l'objet du sacrifice; la cérémonie peut dans ce cas durer plusieurs semaines. Certains tombeaux ornés de centaines de paires de cornes témoignent de l'importance et de la richesse du défunt

    Sur le tombeau , on dresse des « aloalo », des bois sculptés .
    Chez les Antandroy,une des 18 ethnies peuplant l'île,  les tombes sont formées d’un amas de pierre appelé « Valavato » ou enclos de pierre, pouvant atteindre plus de 10 m de côté.
    Les tombeaux Mahafaly ressemblent à ceux des Antandroy, avec des « Aloalo »,   figurant des scènes de la vie quotidienne, et disposés selon un ordre bien défini. Une autre tendance choisit de remplacer  les pierres par le mortier. Les tombes sont alors de véritables mausolées peints de couleurs vives et agrémentés soit de portraits, soit de motifs géométriques. Le mausolée et ensuite décoré avec les cornes des zébus sacrifiés.
    La religion catholique est passée par là, amenant un mélange de tradition et de symboles religieux .......
    En général, les tombeaux sont fady (sacrés, tabous), il est fortement déconseillé aux touristes de s'attarder ou d'avoir une attitude irrespectueuse à proximité des tombeaux, de même qu'on ne montrera jamais ceux-ci avec le  doigt tendu, mais toujours avec le doigt replié en crochet............






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