• Lajemy nous demande des légendes......
    Une pauvre vieille femme, mourant de fatigue et de faim, s’arrêta un jour devant la cabane d’un bûcheron ; celui-ci l’accueillit charitablement et lui donna une belle pomme de terre qui finissait de cuire sous la cendre.
    C’était là tout le souper de ce bûcheron, plus pauvre encore que celui de La Fontaine.
    Tout à coup, un éclair illumina la cabane, et la vieille mendiante se trouva changée en une belle dame toute couverte de pierreries." Je suis, dit-elle au bûcheron, la fée du Périgord ; tu as été touché par ma misère, sois-en   récompensé. "
    Et elle frappa de sa baguette d’or la pomme de terre qui devint aussitôt noire comme l’ébène et parfumée comme la rose.
    " Va, continua la fée, cours à ton jardin, tu le trouveras plein de ces pommes précieuses dont personne ne connaîtra jamais la graine ; c’est un trésor que je te donne. "
    Elle dit et s’envola par la cheminée sous la forme d’une étincelle. Le bûcheron courut au jardin, fouilla la terre et resta émerveillé ; partout les pommes de la fée venaient s’épanouir en bouquets odorants, au milieu des violettes et des marguerites. Il choisit les plus belles et les porta au curé du village qui, charmé de leur goût autant que de leur parfum, en expédia une corbeille à un chanoine de Périgueux, son protecteur ; celui-ci trouva ces pommes noires si délicates qu’il en offrit à son évêque, qui, à son tour, en envoya au Pape. Au bout de fort peu de temps, la pomme de la fée fit la fortune du bûcheron. Il mourut en laissant à ses enfants d’immenses richesses ; mais ceux-ci ne regrettèrent pas leur père, parce qu’il avait été bûcheron et qu’ils en rougissaient ; ils firent bâtir de beaux châteaux, ne sortirent plus qu’en carrosses, et devinrent si violents, si cruels, qu’une pauvre vieille femme leur ayant un jour demandé la charité, ils la firent battre par leurs valets.
    Mais comme la vieille était la fée, leur bienfaitrice, les pommes précieuses s’enfuirent du petit jardin, malgré le mur qui l’entourait, et se dispersèrent dans tout le Périgord.
    Quant aux fils du bûcheron, ils furent, dit-on, changés en porcs et condamnés à chercher les pommes de la fée, avec des coups de bâton sur les oreilles pour tout salaire et toute récompense.
    Et voilà comment naquit la Truffe du Périgord
    http://www.vergt-perigord.com/truffes01.gif
    (photos prises sur le Net)

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  • Pub

    très égoïstement pour moi-même.
    Tout le monde connait maintenant mon amour pour madagascar. je l'ai concrétisé en quelques images, chez Lulu.
    Un clic sur les images vous y emmènera tout droit, pour vous en donner un aperçu :
    un album photo
    sous-le-tropique.jpg
    un calendrier
    mangily.jpg
    et puis, prise d'un grand courage, j'ai trié et réuni mes humeurs dans un bouquin. Que dis-je un bouquin , un pavé !

    Me reste maintenant à commencer à raconter nos aventures malgaches............ mais là aussi, il faut faire du tri, "chronologiser", et dès qu'il s'agit de rangement, je me sens atteinte d'une incommensurable paresse.............

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  •  Ecureuil bleu offrait une aquarelle à la personne qui déposait le 9000e commentaire sur son blog.
    Je fus la gagnante, et je viens de la recevoir.
    Superbe, et je vais m'empresser d'encadrer et accrocher au mur.
    Je n'ai pas de scanner, j'ai donc fait une photo pour partager avec vous.
    Un grand merci, Brigitte
    P1030642.JPG

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  • Wiki dixit :" Le parkour est une pratique sportive consistant à transformer des éléments du décor du milieu urbain en obstacles à franchir par des sauts, des escalades. Le but est de se déplacer d'un point à un autre de la manière la plus efficace possible. Cette discipline créée en France, à Sarcelles, à Lisses et à Évry par David Belle, Sébastien Foucan, ainsi que les membres fondateurs des Yamakasi, est inspirée de « la méthode naturelle d'éducation physique » de Georges Hébert. Elle s'est répandue ensuite à travers le monde par la filmographie qui lui a été consacrée, des reportages télévisuels et des vidéos amateurs sur internet".


    Croc dixit : les inconditionnels du virtuel se fatiguent tout autant, les neurones, pour arriver à un résultat tout aussi spectaculaire

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  • A la requête de Lajemy, c'est le grand bazar.
    Bien sûr, il y a un maître ès bazar : Stephen King.
     http://ecx.images-amazon.com/images/I/51M6E3F93KL._SS500_.jpgCastle Rock est une petite ville paisible du nord- est des Etats-Unis. La vie s'y déroule sans surprise jusqu'au jour où un étrange commerçant vient y ouvrir Le Bazaar des rêves. Chacun peut venit y acquérir l'objet de ses rêves, et pour trois fois rien. Un simple petit supplément est demandé à l'acheteur : de faire une farce à la personne de son choix. Histoire de rire...
    Mais ces plaisanteries apparament anodines vont provoquer des réactions en chaîne. La violence se déchaîne, la haine et la folie ne cessent de croître et, finalement, c'est toute la ville qui est bientôt à feu et à sang.
    Qui pouvait réussir un tel exploit sinon le Démon ?

    Je vous avais déjà montré l'oeuvre d'autres maîtres en la matière : mes gamins, mais pour ceux qui auraient raté cette vision d'épouvante, je récidive http://ekladata.com/JHg1aAjT5dnhvLHaV02jLNlmLOA.jpg

    Le travail en intérim, parfois.......

    Kitsch et mignon, un autre bazar

    Bien sûr, c'est plus fort que moi, il faut que je vous emmène au Bazary-be (le grand bazar, ou grand marché). C'est LA

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