Jean-Marie et moi récidivons ..............sur des photos fournies par Clo
je vous colle ci-dessous son billet, à vous de prendre la suite, pour donner une histoire dont on se fiche qu'elle soit loufoque, pourvu qu'on s'amuse. Vos ajouts à faire soit chez lui, soit chez moi en commentaire. Pour une meilleure coordination, je préfèrerais que vos ajouts se fassent chez jean-Marie..............
"écrivez quelques lignes (en prose ou en vers, peu importe) en partant de ce que vous inspirent ces images, l’une ou l’autre de ces images  ou sur l’ensemble puisqu’ elles ont, semble-t-il un point commun….
j'ai attaqué, talonnée par J.M et Clo, Dany a suivi, puis Ecureuil bleu, puis Jyckie, à qui le tour ?

vous nous les ferez parvenir et nous essaierons de construire ensemble une nouvelle histoire...

bien à  vous
big bisous
jean-marie"
J'attaque :
"Kiri, kiri", dit l'oiseau.
- mais ne sais tu donc dire que ça?
- Non, mais vois-tu, je suis né au Japon et mon père adoptif bien aimé est mort devant mes yeux. ses serviteurs, le trouvant, commencèrent à chuchoter " hara kiri, hara kiri". mais les policiers venus enquêter ne comprirent pas ce que les serviteurs voulaient dire, et crurent que l'on m'accusait. Moi, ? mais mon nom de famille est ara ararauna..." pendant ce temps, un autre drame se déroule, à l'écurie voisine........
JM,
"Hihihihihi !!! s'écrie le cheval du maître, je vais pouvoir me reposer un peu, il était très lourd sur mon pauvre dos... hihihihihi !!!
- hihihihihi !!! reprend tout le haras en choeur, viva la siesta, ce qu'on se marre ! hihihihihi !!!."
Clo enchaîne  :
Et le pauvre ara qui riait
Jaune,
Chantait des kyrie
Pour amadouer
les flics de la zone
Dany embraye :
Mais  après avoir cavalé toute la journée, rouspètent les chevaux, ils nous ont laissés dans les box.Mais dis moi mon ami qu'est ce que l'on fout ici!Ils sont partis ces messieurs sans penser à nous  Toi tu ris , mais les autres semblent plutôt fâchésTu crois qu'ils vont revenir pour nous donner a manger? Au cas où ils oublient moi je t'assure je ne fais plus un seul pas pour eux Cela devrait être interdit de traiter ainsi des purs sangs!"
Un écureuil bleu, grâce à sa petite taille, a pu épier les conversations :
"Les chevaux, en riant :
" Z'avez vu le perroquet ? Il a dû tomber dans un pot de peinture quand il était petit !
- Jamais vu un oiseau comme celui-là ! Qu'est ce qu'il est laid, tout bariolé !
- C'est pas sur son dos que nos maîtres pourraient se promener !
- Hi hi hi ! Il est tout petit !
- Et il a un gros bec crochu !
Le perroquet, un peu triste :
"Riez, riez ! Moquez vous d'un plus petit ! Ce n'est pas moi qui vous ouvrirai, et pourtant avec mon grand bec je sais tout faire, et j'aurais vite fait de pousser la tirette de vos box"
Jyckie :
Non loin de cette horde de chevaux aux larges sourires écumants, une jeune pouliche se tient à l'écart. Son regard est enlarmé et ses naseaux luisants.
- Tu ne ris donc pas de moi, belle demoiselle ? s'étonna le volatile.
- Je n'ai pas le coeur à sourire, je viens d'être cravachée par mon maître.
- Ne prends donc pas ombrage de sa colère, tu es trop belle pour afficher autant de tristesse.
- Mais toi, pourquoi es-tu si gentil avec moi ?
- Parce que vois-tu, je viens d'essuyer la moquerie de tes voisins d'écurie et que la seule vue de ta tristesse et de ton sombre regard m'ont vite fait oublier leurs railleries. 
J'espère aussi que ma gentillesse -le volatile gonfla son cou et secoua son plumage d'aise-  effacera les coups de ton maître car les bleus au corps s'oublient bien plus vite que les
bleus au coeur....
Mimisan, notre envoyée spéciale au japon nous précise :
- Mais l'oiseau aussi a subi leurs moqueries. Viens là près de nous, bel oiseau , et raconte-nous comment il est mort.
_ Eh bien, il voulait faire seppuku, le suicide rituel où on s'ouvre le ventre, et normalment, il y a quelqu'un de confiance pour trancher la tête au bon moment pour éviter des souffrances trop longues avant la mort. Mais tout cela ne s'est pas très bien passé.
D'abord, il n'avait personne pour l'assiter, seul moi-même était présent.
Il a bien pris le temps d'écrire soigneusement un dernier message sur les raisons de son départ. Puis il a pris une grande inspiration , prce quen réalité c en'était pas un samourai parfait, il n'aait pas vraiment envie de mourir, et au moment où il commençait à poser la pointe de son sabre sur l'extrémité gauche de son abdomen, quelque chose lui a chatouillé l'épaule et mui a fait tourner la tête. C'était des feuilles des arbres qui tombaient. Pas très réussi pour a concentration! Quelle idée de vouloir faire seppuku à l'extérieur en automne! C'était peut-être pour voir ses chevaux une dernière fois, mais ils n'étaient pas plus malins que la bande de rigolards qui est là à côté. Bref, il a fallu que je m'en mêle pour qu'il tourne la tête du bon côté. Ah la la quel souvenir!
Marie Claude en tire une belle loçon de philosophie :
Les hommes ont bien trop d'amour propre, nous conte l'oiseau, ils ne pensent qu'à la mort et en oublient de vivre
et les chevaux s'esclaffent d'un rire si puissant que s'ouvrent les portes des enclos sur le chemin des libertés ... 
Trublion en déduit :
Laissons donc les rieurs qui en oublient que les pleurs souvent suivent les rires, et comprenons que la compassion est bien plus proche de la raison.
à suivre... à vot' bon coeur, M'sieurs-Dames...

j'ai trouvé ce petit article, très intéressant, LA (clic sur le lien)

Par contre, on a trouvé le remède contre la grippe aviaire ..............

* Vessies - Personne n'en a jamais vu qui ressemblent à des lanternes, mais tout le monde en parle.

* Celui qui enseigne le bien aux autres, sans le faire, est semblable à l'aveugle qui porterait une lanterne

* L'expérience est une lanterne attachée dans notre dos, qui n'éclaire que le chemin parcouru.

* Pendant la Révolution française, mettre à la lanterne, se servir des cordes des réverbères pour pendre ceux que désignait la fureur populaire.

À la lanterne ! cri sauvage, pendant la révolution, par lequel on appelait la vengeance populaire sur quelqu'un. On criait : L'abbé Maury à la lanterne ! - Eh bien, répondit-il, quand vous m'aurez mis à la lanterne, y verrez-vous plus clair ?

Avant cinquante ans on est jeune et beau. Après on est beau.