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Pour "Les troncs et les branches bizarres", dans la communauté de l'Insolite, chez Canelle 56
Il était une fois un village, au bord du grand fleuve Firehenana, qui vivait de culture.
Le manioc, le riz, le coton, le maïs, les légumes poussaient à profusion, et permettaient d'assurer la subsistance du village.Mais le fleuve prenait un malin plaisir à déborder de son lit, inonder et détruire les cultures.
Pour se débarrasser du fléau, les villageois décidèrent de lui offrir un sacrifice.
Ils choisirent une jeune vierge, et l'enterrèrent vivante sur les berges du fleuve. Pour que celui-ci accepte l'offrande et ne détruise plus les cultures du village, ils lui offrirent également du manioc, du coton, du maïs, des légumes, mais oublièrent le riz.
Le fleuve fit dès lors un détour. Le village prit le nom de Miary ("détour" en malgache), et l'on ne cultiva plus de riz, pour ne pas provoquer la colère du fleuve.
Par la suite, un énorme banian poussa sur les lieux du sacrifice. On dit qu'il est la réincarnation de la jeune fille qui donna sa vie pour protéger son village.
Entouré d'un haut mur d'enceinte, l'arbre est sacré. Les villageois lui font régulièrement des offrandes, il est interdit de le toucher ou de le dégrader, et l'on ne peut s'en approcher qu'avec l'autorisation des habitants de Miary.
Il présente un entrelac de branches et de racines si vaste qu'il est considéré comme le plus grand représentant de l'espèce à Madagascar.
Banian : (mot tamoul : marchand) originaire de l'Inde, le figuier banian (ou banyan) se caractérise par ses longues branches qui descendent jusqu'au sol et s'y développent comme des racines.
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Notre cher gouvernement s'inquiète.
Il a donc lancé, encore une fois, une :
"Campagne sur la dangerosité des drogues
« Drogues, ne fermons pas les yeux »
c’est le mot d’ordre de la nouvelle campagne sur la dangerosité des drogues, lancée le 5 octobre 2009 par le ministère de la santé, la MILDT et l’INPES."
L'article entier LA.
Les allemands ont réagi bien avant nous, et leur campagne tient toute entière dans une petite vidéo.
Que je vous invite à regarder avec attention et tout le sérieux qu'elle mérite.
Pas besoin de traduction, les images sont évidentes, même pour les non germanophones.
Je traduis quand même le titre : 10 drogues que vous ne devez pas prendre quand vous conduisez ........
Prudence, donc !
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Il pleut, le ciel est gris .........
Coup de blues, mon île me manque.
La petite vidéo a été filmée à l'endroit même où je vivais.
J'ai arpenté cette plage tous les jours avec mes chiens, pour aller au village acheter le pain, ou manger dans une gargote, 8 km à pied.
Ma maison était au bout de la langue de terre que l'on voit en arrière plan sur l'image d'intro.....
J'ai acheté du poisson aux pêcheurs, tout juste sorti de la pirogue -mais pas de langouste, j'ai horreur de ça.
J'ai mangé avec eux, sur la plage, les sardines frites.
J'ai emprunté cette piste pratiquement tous les jours pour aller en ville (26 km, une heure de route), dans le vent et la poussière.
J'ai acheté des colliers de graines à ces enfants, je les ai encore, ils ont gardé l'odeur des épices et des arbres ......
J'ai cuisiné avec le sel que l'on voit en tas, derrière les danseurs, sur les derniers plans.
J'ai fait consgtruire pour mes employés et mes enfants des cases en vondro ;
Et j'ai mangé à l'Estérel, tenu par un italien qui fait des pâtes sublimes et un dessert tout chocolat à se damner !
Comment voulez vous que, après avoir connu ça pendant deux ans, je n'aie pas de mal à me réadapter ?
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Je vous livre ici le joli jeu de mots de Trublion, suite à mon com' sur un de ses billets :
"Commentaire n° 7 posté par croc aujourd'hui à 11h22mais au moins en ces temps là , les serfs bénéficiaient de la protection du seigneur , alors que maintenant nous subissons les saigneurs"
Réponse de trublion aujourd'hui à 12h54
Joli, 'spas?3 commentaires
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Toujours pour le Thème de la semaine, et plus sérieusement, après le gaffophone, les sonorités qui me manquent le plus, ici en France, sont celles du Djembé (instrument de percussion africain composé d'un fût de bois en forme de calice sur lequel est montée une peau de chèvre ou d'antilope à l'aide d'un système de tension ; originellement des chevilles en bois ou des cordes en peaux, maintenant le plus souvent des cordes synthétiques et des anneaux en fer à béton, que l'on joue à mains nues et dont le spectre sonore très large génère une grande richesse de timbre. La forme évasée du fût viendrait de celle du mortier à piler le grain.), qui rythmaient nos journées et nos soirées.
Je trouve ici les journées désespérément tristes, avec seulement le bruit des avions et des moteurs de voiture .......
A tout moment, nos jeunes attrapaient Djembés, guitares, et tout le monde, blancs et noirs, enfants et adultes, clients et personnel, chantait, dansait ...........
Je connais la chanson de la vidéo par coeur, pour l'avoir chantée avec eux - mais pas dansée, c'est que c'est sportif, le tsatpiky !
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"car toujours on nous pille
et toujours on nous prend
et c'est toujours
Paye, paysan" !
bises