Je me prépare à sortir, et je sais déjà que tu seras là, quelque part, à m’attendre.
Où que j’aille, quoi que je fasse, il est toujours un moment où je te vois.
Je fais un pas, deux pas vers toi, déjà je tends la main, et je me ravise : non, il ne faut pas.
Je frémis, j’ai un grand creux dans l’estomac, tu es là, tu me tentes. Mais non, sois brave, Croc, résiste, tu ne peux pas, tu ne DOIS pas.
Je m’éloigne de toi, mais je te vois, je te sens, j’ai ton goût dans la bouche………..
Je t’ai tourné le dos, je suis partie, mais je pense encore à toi.
Je t’aime, indéfectiblement, que tu sois au naturel ou vêtu d’artifices.
[indéfectiblement :(adverbe) : de manière indéfectible - Indéfectible : (adjectif) qui ne peut cesser d'être]
Tu es mon poison, et, les dieux en soient remerciés, il n’est encore nul gouvernement ni personne qui pourra m’empêcher de craquer pour toi, et, bien que je ne sois pas –plus – croyante, je culpabilise : si je cède à cette tentation que tu m’imposes, je commets un péché capital.
Tu causeras peut-être un jour ma perte, mais ce qui m’empêche de céder, face à toi, c’est la pensée que si je me laisse tenter, ce sera sans modération, et mon Levi’s préféré sera voué à tout jamais à dormir sur une étagère.
Tu es pour moi une drogue : un peu, pour goûter, pour le plaisir, et c’est le grand bond dans l’immodéré, avec comme résultat des kilos en plus et un foie en marmelade.
Noir, au lait, aux amandes, praliné, fourré à la menthe, dans un fondant ou en mousse, chocolat, mon amour, je t’aime et je te hais !!!