• En recherche d'emploi, forcément, tu te connectes tous les jours sur le site de l'ex ANPE, en sachant toutefois qu'il n'en ressortira rien : tu réponds systématiquement à 2 ou 3 annonces par jours, sans jamais recevoir de réponse.  MAIS MEME UNE REPONSE NEGATIVE SERAIT BIENVENUE BORDEL DE MERDE !!
    Tu en déduis logiquement que soit :
    1/ Les employeurs potentiels ont été à la naissance nantis soit d'un confortable portefeuille, soit du sens de la politesse, au choix. Et bien sûr, ils ont choisi........ ben oui !
    2/ les annonces sont bidon. La preuve :
    Tu épluches les offres pour en emploi de gardien (ben oui, je me fiche de vider les poubelles des autres, si je suis logée et payée pour le faire) et tu trouves ça :
    "Métier du ROME K2501 - Gardiennage de locaux

    VOUS APPROVISIONNEZ LE REFUGE PAR PORTAGE A DOS (40KG 3A4 FOIS/SEM) DANS LE CADRE DE STAGE D'ALTITUDE,VOUS PARTICIPEREZ A L'ELABORATION ET LA COMMERCIALISATION DE PROGRAMMES D'EXPEDITIONS ET TREKKINGS AU NEPAL ET NORD DE L'INDE POUR L'AUTOMNE 2010 ET PRINTEMPS 2011

    Lieu de travail

    73 - PRALOGNAN-LA-VANOISE  

    Type de contrat

    CONTRAT TRAVAIL SAISONNIER DE 4 MOIS

    Nature d'offre

    CONTRAT DE TRAVAIL

    Expérience

    EXIGEE DE 3 A 10 ANS

    Formation

    Aucune formation scolaire Activité physique et sportive Souhaité  

    Langues

    Hindi Correct Exigé
    Anglais Correct Exigé

    Salaire indicatif

    HORAIRE 8,86 Euros (58,12 F)
    HEBERGEMENT, RESTAURATION 

    Durée hebdomadaire de travail

    35H00 HEBDO TRAVAIL SAMEDI ET DIMANCHE"

    de deux choses l'une :

    - ou bien j'ai mauvais esprit,

    - ou bien te faire faire le sherpa, en parlant couramment l'indi - dont tout le monde sait qu'on apprend ça dès la maternelle - en jouant le commercial pour le Népal, dont tout le monde sait que c'est un département voisin de la France, travailler le samedi et le dimanche, avec comme condition d'avoir été sherpa depuis 3 à 10 ans, métier, tout le monde le sait aussi, très courant en France, tout ça royalement payé au Smic, c'est pas un peu du foutage de gueule?


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  • Si chez Lajemy il y a un programme télé qui bouge pour les félins, chez nous, le programme immuable s'intitule "l'adoration du radiateur"
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  • Elle est catholique parce que baptisée, mais sa mère n'était pas pratiquante, son père, qui cumulait les emplois, souvent absent, et la seule approche qu'elle avait eue de la religion, étant enfant, était la messe du dimanche, pendant les vacances scolaires.

    Ses grands-parents étaient à l'époque directeurs d'une maison de retraite, et recevaient les enfants pendant les vacances, à, la grande joie des petits vieux. Tous les dimanches, l'un des vieux messieurs emmenait la gamine à la messe, cette escapade les ravissant tous les deux. Le papy avançait à grands pas dans les rues pentues du village, et elle le suivait, à petits pas, vêtue de sa petite robe blanche à smocks, son petit panier, son petit chapeau garni d'un "suivez-moi jeune homme".  

    La messe, elle trouvait ça splendide. Dite alors en latin, avec tout le cérémonial aujourd'hui disparu, l'encensoir promené autour de l'église, les psaumes en latin, auxquels elle ne comprenait rien, mais dont elle aimait la résonance, la lumière du jour à travers les vitraux, qui ajoutait une touche féérique  à tout ce cérémonial, la transportaient.

      Le curé du village recevait régulièrement de jeunes abbés frais émoulus du presbytère, qui restaient 6 mois ou un an au village, puis partaient ailleurs voler de leurs propres ailes.  

    Les abbés venaient, en alternance avec le curé, dire la messe dans la chapelle de la maison de retraite, et prenaient leurs repas du soir dans une pièce réservée à leur seul usage.

      Certains se faisaient invisibles, celui-là prenait son repas à la sauvette, puis fuyait sur la pointe des pieds, celui-ci passait la tête par la porte de la grande salle "coucou", puis allait s'enfermer dans sa pièce, le grand Hollandais, très grand, très mince, très raide, frappait cérémonieusement à la porte, saluait d'une sèche inclinaison du buste "bouzoir". D'autres prenaient plaisir à s'attarder, discuter longuement avec le grand-père, noyés dans la fumée des pipes, ils parlaient d'art, de littérature, de musique, de religion, ce qui ouvrait droit à des discussions passionnées, le grand-père défendant âprement ses idées relatives à "l'hypocrisie de l'église". Certains mélomanes arrivaient avec leur violon ou leur flûte, et ils se"faisaient un boeuf" avec le grand-père, encore que, pour de la musique classique faire un boeuf???? Mouais............ 
    Puis il y a eu l'abbé D***. Plein de fantaisie et de vivacité, il s'entendait comme larron en foire avec le grand-père, entrait sans cérémonie dans la cuisine, soulevait le couvercle des plats "Mmmmmm....", soulevait la gamine, alors âgée de 6 ou 7 ans, lui faisait claquer un gros bécot sur les joues, puis allait raconter la dernière blague aux grands-parents.  Il n'était jamais à court d'idées pour amuser les enfants. C'est lui qui était allé se percher dans le grand tilleul de la cour pour faire tomber une pluie d'oeufs en chocolat sur les enfants, le dimanche de Pâques, puis s'en était allé, sa soutane pleine de brindilles et de toiles d'araignées, célébrer la messe dominicale.
    Lui aussi qui , ayant remarqué que les enfants étaient fascinés par le ballet des hirondelles qui nichaient par dizaines sous le toit de la grande terrasse, était allé en dénicher une, l'avait installée dans un petit panier rembourré de coton. Il arrivait le soir avec une boite pleine de mouches qu'il avait attrapées durant la journée et auxquelles il avait arraché une aile, pour que les enfants nourrissent l'oiseau. Qui finit par mourir, de faim probablement.
    Lui toujours, qui était allé s'enfermer dans un placard sous le grand escalier, et qui, une matinée entière, terrorisa la maison en aboyant et en grognant chaque fois que quelqu'un s'approchait de la grande glacière située juste en face. Personne n'osait ouvrir le placard, croyant qu'il s'agissait de la chienne de la cuisinière, roquet d'une rare méchanceté, enfermé là par accident. Il fallut attendre le retour du grand-père, qui, armé d'une grand balai, ouvrit le placard et se trouva nez-à-nez avec l'abbé, mort de rire, ravi de sa farce.  

    A la mère des enfants qui s'étonnait de le voir claquer les fesses des majorettes "mais enfin, Monsieur l'abbé, et vos voeux? il répondait :"Ma fille, j'ai fait voeu de célibat, pas de chasteté!!!"

      La gamine nourrissait une adoration sans bornes pour ce grand copain, et le jour où, elle le vit à la messe, revêtu de son aube blanche, elle fit sursauter tous les paroissiens en hurlant " c'est l'abbé D****, regarde, regarde, c'est l'abbé D****!!!" Ce qui lui valut quelques "Chhhhhhhhhtt" courroucés et un grand clin d'oeil de son ami.  

    Mais félicité suprême, l'abbé effectuait un tour de magie qui la stupéfiait à chaque fois : il pouvait faire tourner une dent, et même l'enlever et la remettre. Dent sur pivot, probablement, mais la petite n'avait jamais vu ça!

      Depuis, elle a rencontré quelques prêtres, certains attachants, d'autres qui lui donnaient envie de vomir, et elle a définitivement perdu la foi à la mort de son père, grand croyant devant l'Eternel, emporté par un cancer : s'il y a un Dieu pourquoi a-t-il permis que son père meure en souffrant autant, alors qu'il croyait profondément et sincèrement? Pourquoi, permet-il, d'ailleurs, s'il est amour et compassion, que l'homme, pourtant créé à son image, puisse être aussi ignoble envers ses semblables et les plus faibles?  

    Mais l'abbé D*** et les messes de son enfance restent parmi ses plus beaux souvenirs.


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  •  Ecureuil bleu offrait une aquarelle à la personne qui déposait le 9000e commentaire sur son blog.
    Je fus la gagnante, et je viens de la recevoir.
    Superbe, et je vais m'empresser d'encadrer et accrocher au mur.
    Je n'ai pas de scanner, j'ai donc fait une photo pour partager avec vous.
    Un grand merci, Brigitte
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  • Wiki dixit :" Le parkour est une pratique sportive consistant à transformer des éléments du décor du milieu urbain en obstacles à franchir par des sauts, des escalades. Le but est de se déplacer d'un point à un autre de la manière la plus efficace possible. Cette discipline créée en France, à Sarcelles, à Lisses et à Évry par David Belle, Sébastien Foucan, ainsi que les membres fondateurs des Yamakasi, est inspirée de « la méthode naturelle d'éducation physique » de Georges Hébert. Elle s'est répandue ensuite à travers le monde par la filmographie qui lui a été consacrée, des reportages télévisuels et des vidéos amateurs sur internet".


    Croc dixit : les inconditionnels du virtuel se fatiguent tout autant, les neurones, pour arriver à un résultat tout aussi spectaculaire

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